Immunite
Immunité :
Capacité à lutter contre les organismes extérieurs : « rejet ». Le soi : notre organisme, ce qui constitue nos organes, tissus, cellules sanguines et autre, tout ce qui constitue le corps humain, ce qui ne doit pas être reconnu par le système immunitaire. Le non soi : ce que le système immunitaire doit reconnaitre et détruire : agents infectieux, cellules cancéreuses, corps étrangers. Ce qui doit être expulsé de l’organisme sans pathologie en principe.
Il faut que le SI (système immunitaire) soit capable de différencier le soi et le non soi. Il doit tolérer le soi, et faire la part entre la cellule normale du foie et la cellule cancéreuse du foie par exemple. Ceci conduit à un équilibre entre la reconnaissance et l’élimination du non soi, et la reconnaissance et la tolérance du soi. Ceci c’est l’homéostasie : l’équilibre. Erreur : maladie auto-immune (ex : le diabète I), le SI reconnait des cellules et les détruit alors qu’elles font partie du soi.
Le système est basé sur une reconnaissance ligand – récepteur. Ce n’est pas une reconnaissance à tout va, il y a une spécificité entre un L (ligand) et un R (récepteur), une structure tri dimensionnelle, les molécules se reconnaissent de part leur configuration complémentaire. La liaison du L au R induit une réponse cellulaire. Ligand : protéine, enzyme, lipide sur protéine, sucre, … n’importe quelle molécule, qui va être reconnu par un récepteur. C’est la définition fonctionnelle de quelque chose qui va etre reconnu par le récepteur. Cela induit une réponse de la cellule.
Donc par ce premier mécanisme de reconnaissance L-R, on a une différence entre le soi et le non soi. Un L du soi doit etre reconnu sans rien, et un L du non soi va provoquer une réponse immunitaire.
Il y a deux composantes complémentaires : une réponse innée et une réponse adaptative.
Deux systèmes complémentaires et utiles l’un à l’autre. L’immunité innée est la plus simple, c’est une réponse non