Impact des bons BRH sur le comportement des Intermediaires Financiers en Haiti
Introduction
Avec l’entrée en masse de plusieurs banques privées en Haïti au cours des années 701, il fallait doter le système financier haïtien d’une entité régulatrice : Une Banque Centrale. Créée avec la fission de la BNRH (Banque Nationale de la République d’Haïti) en BNC (Banque Nationale de
Crédit) comme banque commerciale et BRH (Banque de la République d’Haïti) en tant que Banque
Centrale par la loi organique du 17 aout 1979, elle (la BRH) est responsable de la politique monétaire du pays.
La politique monétaire des vingt dernières années a été généralement marquée par le souci de ne pas dévier d’un objectif fondamental : le maintien de la stabilité des prix. Elle s’est exprimée à travers la mise en œuvre progressive d’instruments directs et indirects. Dans un premier temps, l’augmentation des coefficients de réserves obligatoires2 et le plafonnement des taux d’intérêt ont été les principaux moyens de contrôle monétaire. Mais, face à l’inadéquation de ces moyens dans un environnement de plus en plus complexe, les autorités ont entrepris d’assouplir la gestion de la politique monétaire en y introduisant d’autres instruments comme les interventions sur le marché des changes et, surtout, les bons BRH.
Cet instrument (Bons BRH) introduit le 11 novembre 1996, visait un double objectif3 :
Substituer progressivement les bons BRH aux réserves obligatoires4
Donner le signal d’un engagement de la BRH envers le développement du marché interbancaire Le marché interbancaire, comme son nom l’indique, est le lieu de rencontre des banques.
Ceci dit, nous sommes portés à formuler la question suivante : « Dans quelle mesure et comment l’introduction des bons BRH a-t-elle modifié le comportement des intermédiaires financiers en
Haïti ? »
Objectif de l’étude : Analyser l’impact des bons BRH sur le comportement des