Impuissance de vercors
VERCORS est le pseudonyme littéraire adopté pendant la Résistance, durant la seconde guerre mondiale, par l'illustrateur et écrivain français Jean BRULLER.
Jean BRULLER est né à PARIS en 1902. La première guerre mondiale le rend "pacifiste à tous crins". Après des études à l'École Bréguet, il reçoit le diplôme d'ingénieur électricien. Il entame une carrière de dessinateur humoristique et d'illustrateur. Au début de la seconde guerre mondiale, il entre dans un réseau de Résistance. En 1941, il écrit le Silence de la mer et fonde une maison d'édition clandestine. En 1944 il devient membre du Comité National des Écrivains. Après la guerre, il poursuit une carrière d'écrivain engagé, publiant de nombreuses œuvres dont les animaux dénaturés en 1952, les occasions perdues en 1982 et les Nouveaux jours en 1984. Il meurt à Paris le 10 juin 1991.
VERCORS
Situation initiale : l'impuissance commence par un flash-back qui raconte la rencontre du narrateur et de son ami. Cette scène se passe à l'école et montre comment Renaud HOULADE, ne voulant ni laisser punir seul une innocent, ni dénoncer un camarade coupable, endossa volontairement la responsabilité d'un chahut lors de son premier jour d'école. Cette anecdote témoigne de la grandeur d'âme de HOULADE, jamais démentie depuis.
Résumé :
Renaud HOULADE est épris de justice. Cette passion le conduit, jeune écolier à porter la responsabilité d'un désordre, pour ne pas laisser punir seul un innocent tout en refusant de dénoncer le coupable. Cette attitude le lie d'une profonde amitié avec le narrateur.
Quelques années plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, les deux amis sont engagés dans la Résistance. Renaud HOULADE apprend, le même jour, le massacre d'ORADOUR et la mort, en camp de concentration, d'un de leurs camarades.
Il en conçoit une vive détestation de la nature humaine et se met à haïr les œuvres de l'homme, notamment ses œuvres d'art, qui lui donnent l'illusion de la