Métisses ou d'origine méditerranéenne, voilà des consommatrices qui ont un point commun : elles font rêver certains grands noms de la beauté et suscitent de nouvelles vocations. Les statistiques ethniques étant interdites en France, il demeure difficile de mesurer avec exactitude les populations concernées par le marché de la beauté ethnique. D'après le Cran (Conseil représentatif des associations noires, cité par Mixa), on pourrait se baser sur 12 millions de personnes, soit environ 18% de la population française (6,5 millions de personnes noires, 4,5 millions d'origine nord-africaine et 1 million d'origine asiatique).

En observant les tendances du moment, on constate que le marché de la cosmétique ethnique est en pleine croissance.
Deux facteurs expliquent ce succès, d’une part, ces marques bénéficient du soutien des prescripteurs et d’autre part, elles suscitent l’intérêt des groupes leaders.

De plus en plus de produits de bien-être et de maquillage sont destinés à cette population dis ethnique mais qui regroupe-t-elle ? Lorsque que l’on parle de beauté ethnique, on s’adresse principalement à une population « noires et arabo-berbères » car il n’y a pas d’homogénéité. Il y a environ 7 millions d’acheteurs potentiels, une demande en hausse et des clientes prête à dépenser.

Les consommateurs

On peut segmenter le marché ethnique de plusieurs manières, ces groupes peuvent-être originaire du même pays et pourtant, elles auront des habitudes différentes en matière de consommation de produits de beauté liés à leurs besoins.

On nommera ces deux groupes « les migrants » et les « nés ici ».
Les migrants sont des français venus de leurs pays natal. Leur archétype se décompose de cette façon.
D’une part, ils conservent les habitudes de leurs pays d’origine. D’autre part, leur capacité d’adaptation au pays d’accueil est moindre.
Enfin, il est possible qu’ils aient des préjugés sur le pays d’accueil.
Leur mode de consommation sera donc différente