Le barrage contre le Pacifique : Cette œuvre paraît en 1950 après Les impudents en 1943 et La vie tranquille en 1944. Les années d’après guerre pendant lesquelles elle est écrite sont un questionnement sur le rôle de la littérature par rapport à l’histoire « Qu’est ce que la littérature ? » de J.P Sartre en 1947.
Si les œuvres postérieurs de M. Duras semblent proches du nouveau roman pas son écriture innovante, cette œuvre ci n’est pas représentative d’un mouvement littéraire particulier. Elle s’inscrit plutôt dans un certain classicisme narratif même si la syntaxe est plutôt fantaisiste inventive. On peut lire cette œuvre comme un peinture de l’Indochine française des années 1920 et de la vie des colons pauvres.
Le récit s’inscrit dans une certaine tradition romanesque du roman familial. Cette œuvre peut être également classé dans les romans d’apprentissage puisque la figure centrale de la mère va disparaître pour laisser place à l’émancipation des enfants.
Quel est le rôle du cheval dans cet incipit ?
Analyse des occurrences de ce mot
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Comparaison avec la mère, à bout de force, moyen de transport qui les rapproche du monde extérieur.
Comment est-il relié aux autres personnages ?
Joseph (cigarettes) et la mère (la vieillesse).
Le cheval, symbole de vie ou de mort ?
Mort car il crève. De vie car il les relie au monde extérieur
Le cheval élément déclencheur ?

Nous allons analyser l’incipit de ce roman. Nous allons nous demander si cet incipit rempli bien sa fonction, c’est à dire si il nous présente les personnages importants, le cadre spatio-temporel, des éléments de l’histoire.

Nous allons d’abord analyser ce que nous apprenons sur les personnages et leurs situations.
Ce que nous pouvons remarquer dès la première phrase c’est que l’incipit nous plonge tout de suite dans l’histoire avec l’expression : « Ce cheval » renvoyant à la situation d’énonciation. Le vocabulaire de l’argent apparaît rapidement avec les verbes : «