Infos Logorama
Logorama, lui, montre l’invasion des marques. Un coup d’œil d'artiste, avec sa part d'exagération, sur la société contemporaine. Un thème plus profond qu'il n'en a l'air, agrémenté d’un scénario amusant, reposant sur un travail de Bénédictin des auteurs et des dessinateurs. Résultat : aucune marque ne s’est plainte, assurait hier le producteur français. Ont-elles peur d’en rajouter dans la publicité négative ? Peu importe.
La publicité peut dire pas mal de choses, mais pas n’importe comment. Plus n’importe comment. Le seuil de saturation s’est élevé chez les consommateurs, la tolérance est moindre. Il y a une lassitude devant les attaques gratuites imposées par la publicité ou les médias, devant les prétextes trop apparents alors qu’il y a tant de domaines qu’on n’aborde qu’à pas feutrés, tant de non dits. Logorama traite justement un non-dit.
Le film détourne près de 3 000 logos, utilisés pour constituer à la fois les personnages et le décor dans lequel ils évoluent. Deux histoires montées au départ en parallèle vont converger vers la moitié du court métrage , le premier récit est une parodie des séries policières américaines et met notamment en scène une course-poursuite entre des policiers à l'effigie de Bibendum, et dans le rôle du gangster, Ronald McDonald,le deuxième récit est une allusion au Big One,le tremblement dévastateur qui devrait détruire la Californie. ▪ 2011 - Lauréat du César du meilleur court-métrage - Nomination pour le César du meilleur film d'animation ▪ 2010 - Oscar du meilleur court-métrage d'animation
en plein dans le sujet du marketing, et de la gestion de l’image des marques
6 ans pr réaliser le film