Logorama
Deux histoires montées au départ en parallèle vont converger vers la moitié du court métrage, le premier récit est une parodie des séries policières américaines et met notamment en scène une course-poursuite entre des policiers à l'effigie de Bibendum, et dans le rôle du gangster, Ronald McDonald. Le deuxième récit est une allusion au Big One, le tremblement dévastateur qui devrait détruire la Californie.
Après avoir connu la consécration aux États-Unis, Logorama remporte le César du meilleur court métrage.
Pour obtenir un rendu si réel dans les mouvements des personnages de Logorama, H5 a employé la rotoscopie, permettant de transformer des scènes filmées en dessin-animé. La volonté des créateurs étant d’éviter l’aspect cartoonesque, chaque mouvement a donc été filmé. Le projet s’est déroulé en plusieurs étapes : l’écriture du scénario fut la première pierre de l’édifice. La sélection des logos a ensuite duré un an et demi avant d’être définitive. Au final, tous les décors et personnages, ainsi que l’animation typographique des logos est d’une virtuosité incroyable.
Drôle de sensation que d’observer les mouvements de toutes ces marques et logos, symboles contemporains du libéralisme marchand. Sur une trame scénaristique digne d’un blockbuster, Logorama est simplement bluffant. La fin, loin d’être une happy end, laisse réfléchir à notre devenir. Sur le sujet, les créateurs donnent libre cours à l’interprétation de chacun. François Alaux déclare d’ailleurs que « chaque pays ayant ses propres codes culturels et rapports aux marques, chacun aura sa vision du film »
Après avoir connu la consécration aux États-Unis, Logorama remporte le César du meilleur court métrage. Et ne