inférer pour comprendre
Sahraoui sidali Univ-Blida
Selon Fayol (2003)8 « comprendre un discours ou un texte c'est construire une représentation mentale intégrée et cohérente de la situation décrite par ce discours ou ce texte, ce que Johnson Laid (1983) appelle un « modèle mental » ou van Dijk et Kintsch (1983) un « modèle de la situation » de ce qui est décrit ou relaté dans le texte ».
Pour Maryse Bianco, (2003), « comprendre, c’est aller au-delà de l’explicite, c’est pouvoir effectuer les inférences nécessaires à la compréhension des relations (de référence, de causalité, de situations spatio-temporelles…) existant entre les phrases d’un texte. ». Pour cette auteure la compréhension se définit surtout par la compréhension des inférences. Mais que signifie le terme « Compréhension » et à quoi ressemblent les inférences ?
La définition de la compréhension d’un texte au moment de la lecture implique la construction d'une représentation mentale cohérente de son contenu intégrant les informations implicites qui ne figurent pas dans le texte et que le lecteur / «compreneur» doit inférer.
Dans un texte, tout n’est pas dit, il y a de l'implicite. Les inférences sont les opérations qui vont nous permettre de rendre explicite l'implicite. « Une inférence est le recours à des connaissances non explicitement évoquées par et dans le texte, mais que le lecteur doit retrouver dans sa mémoire ou déduire pour établir la continuité dans l’interprétation de la signification du texte. » (Gaonac’h & Fayol, 2003, p. 48) Les types d'inférences
Les inférences nécessaires : sont indispensables pour comprendre un texte.
Exemple : comprendre que la grippe est causée par un virus. Sans virus (cause) point de grippe (conséquence)
Les inférences élaboratives ou optionnelles, ne sont pas indispensables, elles viennent enrichir la compréhension.