Insertion des jeunes
L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES
Depuis le début des années 1970, la situation des jeunes s’est détériorée sur le marché du travail. Leur insertion professionnelle est moins bonne que celle de leurs aînés, alors qu’ils ont accentué leur effort de formation. Les explications résident dans le fonctionnement plus sélectif du marché du travail.
L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES S’EST DÉTÉRIORÉE
Depuis les années 1970, l’écart entre le taux de chômage des jeunes et celui de l’ensemble des actifs a augmenté de façon plus ou moins régulière. Il correspond en gros au double de celui de l’ensemble des actifs, touchant près d’un actif de 15 à 24 ans sur quatre de nos jours. L’entrée dans la vie active s’effectuait Chômage et formation traditionnellement par l’accès aux postes Comme pour les adultes, le taux de les moins gratifiants, laissant ensuite la chômage décroît avec le niveau de forpossibilité aux jeunes de progresser dans la mation. Mais la protection contre le hiérarchie professionnelle. Désormais, l’enchômage donnée par les diplômes sutrée sur le marché du travail signifie un périeurs n’est plus aussi efficace qu’au emploi précaire pour près d’un quart des début des années 1990, puisque l’écart entre le taux de chômage des dijeunes actifs occupés, sans compter ceux plômés du supérieur et celui des sansqui doivent se contenter d’un emploi à diplôme a diminué. temps partiel. Le fait d’échapper au chômage pour occuper une forme particulière d’emploi est souvent une première étape de l’insertion. Ensuite, l’accès à un emploi typique (voir fiche 36) marque souvent le début de l’indépendance économique des jeunes.
q Plus de précarité
Durant les Trente Glorieuses, les jeunes commençaient leur carrière avec un salaire plus élevé que les générations qui les avaient précédés. Aujourd’hui, même plus diplômés, les jeunes actifs débutent leur carrière avec des salaires en moyenne plus faibles, en particulier ceux qui sont entrés sur le marché du