Instruments d'urbanisme
L’objectif majeur de l’urbanisme est d’organiser, de la manière la plus efficace possible, l’évolution des agglomérations. Cette capacité de maîtrise globale pouvait se faire grâce à une série d’outils, indicatifs et incitatifs (avec une portée prévisionnelle), destinés à guider toutes les décisions de portée pratique, juridique ou opérationnelle, concernant une agglomération donnée. Les territoires fortement urbanisés sont, aujourd’hui, le lieu principal de la production et attire, à ce titre, les activités et la population. Lieu de rencontre, de contacts, de biens, de personnes et d’informations, les villes sont devenues de véritables acteurs politiques et détiennent le pouvoir. Cependant, elles sont les premières à être assujetties à des préoccupations environnementales croissantes. Les interrogations suscitées par ces mutations urbaines et la nécessité de répondre aux défis écologiques, sociaux et physiques posés par la ville, font d’elle un terrain d’application privilégié du développement durable. Les villes d’aujourd’hui doivent, donc, raisonner en terme de développement durable, et adopter les principes et objectifs qui y sont liés. Si la prise en compte de l’environnement est une obligation par la loi, celle-ci doit apparaître dans les documents d’urbanisme en qualité de durabilité environnementale. Cela a commencé à l’indépendance avec la reconduction de l’ensemble des lois d’origine coloniale, pour amorcer en 1975 la politique intra-urbaine (PUD) qui se révèlent peu efficaces malgré la création des instruments complémentaires pour pallier à ses lacunes (ZHUN, PMU, PAW, POS. VN). La phase de transition 85-88, est caractérisée par le désengagement de l’Etat. Désormais, en renonçant, à concevoir et à conduire des politiques directives de développement, il promulgua la loi portant sur l’aménagement du territoire (1987). Depuis, outre le renoncement au régime du parti