Integration et solidarité
THEME 5 : INTEGRATION ET SOLIDARITE
CHAPITRE 11 - LA COHESION SOCIALE ET LES INSTANCES D’INTEGRATION
Ce que dit le programme : Il s’agira de montrer que la société n’est pas un groupement d’individus atomisés, mais repose sur l’existence de liens sociaux complexes entre des membres plus ou moins intégrés dans une totalité et ses sous-ensembles. On rappellera, pour cela, en s’appuyant sur les acquis de la classe de première, que la socialisation (primaire/secondaire) est le processus par lequel les individus sont conduits et participent à cette intégration en assumant des rôles sociaux durables. Différentes instances d’intégration (famille, école, travail, cité) permettent de construire et de faire évoluer rôles, statuts et formes du lien social. On remarquera que le travail (un rappel sera fait au chapitre 2) est un lieu central de l’intégration et de la solidarité, car, au delà de la rétribution directe, le statut professionnel et les cotisations sociales ouvrent des droits collectifs. La famille et la citoyenneté se présentent aussi comme des « vecteurs » de solidarité et de cohésion en raison du partage de ressources qu’elles impliquent entre leurs différents membres et du sentiment d’appartenance qu’elles peuvent fonder. L’opposition entre solidarité mécanique et solidarité organique pourra être précisée afin de mettre en évidence la diversité des formes d’intégration et des organisations sociales (communauté versus société). On discutera des relations complexes entre l’intégration sociale et l’exclusion, ce qui permettra de souligner le caractère multiforme de l’exclusion. On soulignera qu’une société où l’individualisme est une valeur centrale peut être confrontée à des tensions entre nécessités du maintien d’un lien social et exigence d’autonomie. On pourra distinguer l’individualisme particulariste et l’individualisme universaliste. NOTIONS essentielles à maîtriser : lien social socialisation (primaire / secondaire)