Livre 1 La distinction du droit objectif et des droits subjectifs

Dans toutes les sociétés, même lorsqu’elles sont très peu organisées, il existe cette idée de droit. Dès que les hommes se réunissent, ils vont ressentir ce besoin d’organiser leurs relations. Pour cela, il faut poser des règles de droits ou des règles de conduite. Il n’y a pas de droit sans société et une société ne pourrait perdurer sans règle de droit (pour éviter l’anarchie)
Robinson Crusoé, 1719 par de Foé : R. seul sur l’île, n’avait pas besoin de règle puisqu’il était seul (chasse, poterie…) Tout au plus, il avait un peu de morale et cette morale lui a dicté de ne pas attaquer la tribu cannibale qui se rendait une fois par an sur son île. Il a fait cela car sa morale lui a dicté de rester en retrait car les membres de la tribu n’étaient pas conscients de ce qu’ils faisaient. A partir du moment où il a noué des liens avec Vendredi, il a dû établir des règles pour vivre ensemble, comme maître et esclave.
Quelle est la perception du droit à l’extérieur de la communauté juridique ?
Même si le droit peut être d’intensité variable, dans certaines sociétés, les règles de droit sont plus nombreuses ou plus contraignantes, le droit est ressenti par tous. On vit avec le droit, on vit le droit voire on le subit. Le droit hante les hommes qui vivent en société parce qu’en général, le droit est perçu comme l’art du juste et du bien : « jus est ars boni et aequi »
Le droit hante les hommes et on le voit à travers : le cinéma puisque dans de nombreux films, la soif du juste est mis en scène : Erin Brockovich, seule contre tous de Steven Soderbergh (femme battue contre les géants afin de révéler une affaire de pollution en Californie = soif de justice de révéler au public la pollution et de voir ces géants jugés) la littérature, les auteurs s’inspirent du droit pour dénoncer des injustices :
Sophocle s’était servi d’Antigone pour montrer que certains hommes, certaines lois pouvaient être