De nos jours, le football est largement considéré comme le sport le plus populaire en France, et même dans le monde. Il est pratiqué par toutes les catégories sociales, à tout âge, et à tout niveau, du bas des immeubles jusque dans un stade de 100 000 personnes. C’est devenu plus qu’un sport, un véritable spectacle qui se transforme en différentes occasions en véritable événement, comme par exemple la Coupe du Monde qui aura lieu en juin prochain. Du fait de sa large pratique et de sa sur médiatisation, le football génère de véritables enjeux. Pour cela, les recherches pour améliorer les performances sont de plus en plus poussées, et les entraîneurs sont de plus en plus spécialisés. Chaque détail compte dans le but de marquer plus que l’adversaire, courir plus vite, sauter plus haut, faire de meilleures passes, tirs, contrôles, … Ainsi, l’analyse de l’activité football est très poussée afin de déterminer comment orienter les entraînements afin d’optimiser la performance. Cometti (2007) a donc étudié le football et a décrit l’effort du footballeur comme « composé avant tout d’efforts explosifs, et ces efforts sont répétés de nombreuses fois », fait confirmé par l’analyse de Dellal en 2008, qui précise qu’un match de football n’est pas un long footing de 90 minutes, mais une succession d’actions à haute intensité. C’est pourquoi, dans le cadre de ce mémoire, nous nous sommes intéressés à une notion méconnue et remise en question dans le football d’aujourd’hui, bien que sur le terrain tout le monde reconnaisse son intérêt, l’explosivité. Beaucoup en ont déjà entendu parler sur le terrain, mais sans véritablement en comprendre le sens exact. A quoi renvoie réellement cette qualité ? Le développement de l’explosivité est-il réellement important dans le football ? Et comment peut-on développer cette qualité ? Nous allons essayer de donner des réponses à toutes ces questions. Ainsi, dans un premier temps, grâce à la revue de littérature, nous nous sommes documentés sur