Investissement et neo-classiques
Investissement, Théorie libérale, Taux d’intérêts, Epargne, Coût d’usage du Capital
Résumé :
Les néoclassiques ne reprennent pas l’identité entre l’épargne et l’investissement qui a été faite par les classiques, mais font une analyse en termes d’égalité entre les deux notions. La variable clé des néo-classiques est le taux d’intérêt qui permet d’ajuster les deux niveaux, L’épargne égale l’investissement à l’équilibre et la relation causale qui s’établit entre eux, va de l’épargne vers l’investissement. C’est l’épargne qui détermine le montant de l’investissement. Il est à conclure aussi, qu’il existe une liaison négative entre le taux d’intérêt et l’investissement. Cela veut dire que ce dernier diminue quand le taux d’intérêt augmente et vice-versa.
Selon les néoclassiques, aussi l’investissement s’adapte a l’épargne, et donc pour investir on a besoin d’une épargne suffisante.
CHOUAY Meryem
Le raisonnement néoclassique est mené en termes d’équilibre. Il y a donc un équilibre sur le marché des biens et des services et sur celui de la monnaie. La demande globale de biens et services doit correspondre à l’offre globale de biens et services, autrement dit à la production d’ensemble. Or, la production totale se répartit en production de biens de consommation et en production de biens d’investissement. Pour que l’équilibre soit réalisé, il faut donc que les biens de consommation produits soient absorbés par les dépenses des ménages. Les revenus des ménages se répartissent en consommation et en épargne, il s’en suit que l’épargne va permettre de financer sous réserve de faible thésaurisation. D’une certaine façon les dépenses en biens de consommation permettent de financer la production de biens de consommation et d’autre part l’épargne permet le financement de l’investissement. C’est pourquoi d’après les néoclassiques l’épargne doit être suffisante. C’est grâce à l’intermédiation bancaire que les