Iphigénie
La guerre d'Irak, parfois connue sous le nom de troisième guerre du Golfe[1], a débuté le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite « opération Iraqi Freedom ») par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. Le président George W. Bush a officiellement déclaré son achèvement le 1er mai 2003, sous la bannière Mission accomplie. L'invasion a conduit à la défaite rapide de l'armée irakienne, et à la capture et l'exécution de Saddam Hussein. La coalition et l'Irak occupé ont tenté d'établir un nouveau gouvernement. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition a rapidement conduit à une guerre asymétrique entre les insurgés, l'armée américaine et le nouveau gouvernement irakien.
En septembre 2010, Iraq Body Count, qui fonde son analyse sur des données publiées dans les médias[2], estime que 98 166 à 107 145 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d'attentats[3], et au moins 250 000 civils irakiens auraient été blessés [réf. nécessaire], auxquels il faut ajouter 4 424 morts (selon Globalsecurity) et 31 964 blessés dans les rangs américains (4 742 morts pour l'ensemble des troupes de la coalition et plus de 36 000 blessés), les morts des sociétés militaires privées[4], et parmi les combattants irakiens (armée irakienne et insurgés). La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens, réfugiés à l’étranger depuis 2003 (principalement en Syrie et en Jordanie, mais également en Europe et aux USA)[5]. Le site National priorities estime à plus de 749 milliards de dollars le coût de la guerre[6].
La guerre d'Irak est la seconde guerre après celle d’Afghanistan caractérisée par la doctrine Bush de guerre préventive et concernant ce que certains appellent le nouvel empire américain. Cette guerre intervient dans la Global War On Terrorism (GWOT) que George W. Bush a initiée en réponse aux attentats du 11 septembre 2001.
The Iraq War (also known as the Occupation