Biographie
Irène, fille de Marya Sklodowska et Pierre Curie, vit le jour à Paris (France) en 1897. Native d'une mère polonaise et d'un père français, elle est issue d'une famille aisée, entourée de gouvernantes. Elle et sa sœur Ève ont été éduquées par leur mère en l'absence du père décédé durant leur tendre enfance. Irène a fait ses études au Collège Sévigné de Paris et a toujours été fascinée par le travail de sa mère. À l'adolescence, à l'âge où certaines jeunes filles deviennent silencieuses et passives, Irène, au contraire, est devenue plus sûre d'elle et plus apte à exprimer ses désirs et ses opinions. En 1918, elle joint sa mère en tant qu'assistante à l'Institut du Radium de Paris. C'est durant cette période qu'elle rencontre Frédéric Joliot, un chercheur du Collège de France qu'elle épousa quelques années plus tard.
"Selon Ève, l'influence de son grand-père fut décisive pour Irène; son horreur du chagrin, son attachement implacable au réel, son anticléricalisme, ses sympathies politiques lui viennent en droite ligne de son grand-père. De plus, la soif de l'affection de sa mère, le besoin d'attirer son attention, celui de la distraire de même qu'une certaine sollicitude apparaissaient régulièrement dans les lettres qu'elle écrivait à Marie durant ses vacances"(1). Cependant, selon certaines critiques, on dit qu'Irène et sa mère sont des femmes dotées d'une très grande intelligence, mais pauvres lorsqu'il s'agit de l'art de ressentir leur joie et leur peine. Elles exprimaient généralement leurs sentiments en rouspétant et pouvaient être dures, voire rigides.
C'est au fil de longues années de recherches en laboratoires qu'elle reçut, en 1935, le prix Nobel de Chimie pour sa découverte : la transmutation.
Découverte
La route pour arriver jusqu'à la fission nucléaire est longue. Ainsi, la découverte d'Irène Joliot-Curie est une étape de la ruée vers infiniment petit. À priori, nous définirons ce qu'est la fission nucléaire. En second lieu, nous énoncerons