J'ai perdu mon identité, j'ai perdu mon père
Mon grand-père n'avait pas pris le chemin tout seul par pur hasard, mais il a bien suivi les pas de ses aïeux, au fil du temps l'étiniraire identitaire à suivre est devenu un guide naturel qui a été tracé par les pattes du temps.C'était une sorte de délocalisation géographique d'un peuple à la fois rassuré à la fois perdu, mais solidaire si rattaché aux montages et aux codes des souffrances.Je suis né et grandi dans ce petit village, entre mes origines d'un Montagnard et mon nouveau village, je ne comprenais rien, je ne trouvais aucune explication rationnelle ou des réponses à mes questions..Pourquoi je suis né ici?Pourquoi je ne suis pas ainsi?Qu'est-ce que je fais ici?Le choc identitaire débutait à l'école, quand on m'apprenait à parler et à écrire une langue si différente de ce que mes parents ont l'hahbitute de parler, c'était comme une sorte d'un plat froid, amère, fade, cuisiné par des mains qu'on …afficher plus de contenu…
Ma quête de langue n'a pas pris fin au collège, elle était toujours là, collé à moi, si attachante, si collante, si présente dans mes esprits, mais pas en réalité, j'entretenais une relation en cachette avec elle, je la partage seulement avec mes parents et mes grands parents eux aussi, sont au courant de ma relation, car ils vivent et ils ont vécu la même que moi, c'était répétitifs, toujours en silence, entre nous, peuple marginalisé, mais on a pu la préserver au seins de nos foyers, car y avait pas d'autre moyen pour se