J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, vitie
« J'aime l'araignée et j'aime l'ortie »,
Victor Hugo Introduction : Le poème « J'aime l'araignée et j'aime l'ortie » extrait recueil Les contemplations publié en 1842.
L'auteur, VH=chef de fil romantisme et fig pol imp XIXe s. Il défend id socialistes en promouvant =ité, et combat contre pauvreté et ignorance. Ds poème qui ns occupe, VH choisit 2 fig mal-aimées, l'araignée et l'ortie, pour les réhabiliter. Nous allons voir cmt ce poème invite le lecteur à …afficher plus de contenu…
Fatals nœuds I») registres pathétique pour se lamenter de ce destin. « fatals nœuds » = mortel lien
V11-
12 parallélisme : « ortie = couleuvre » ; « araignée = gueux » transforme ces deux êtres en animal dangereux ou en être extrêmement pauvre, insistant ainsi sur l'extrême misère de leur existence. La brève évocation du mot & « gueux » rappelle l'engagement politique de Hugo envers les pauvres, dont il défend la cause et dont l'araignée et l'ortie pourraient être des symboles
V13 Hyperbole « ombre des abimes »
(gouffre très profond) L'intensité et la profondeur de cette obscurité n'a pas de limite, comme un gouffre sans fond: l'ombre est le refuge de l'araignée et de l'ortie tout autant que leur prison. V15- …afficher plus de contenu…
fatals nœuds !
Parce que l’ortie est une couleuvre,
L’araignée un gueux ;
Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,
Parce qu’on les fuit,
Parce qu’elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit.
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie
De les écraser,
Pour peu qu’on leur jette un œil moins