Je travaille donc je suis ?

1689 mots 7 pages
Le travail du mot latin tri-palium vient d'un instrument qui servait à tenir les animaux difficiles pour les attacher. Le travail est tout le contraire du jeu. Le jeu est libre, sans obligation, ce qui n'est pas le cas dans le travail. Le travail n'existe pas sans technique. La technique est au service du travail. Le travail est spécifiquement humain. L'animal ne travaille pas, car il n'a que de l'instinct, il agit instinctivement. Le travail est d'abord pensé. Autrefois le travail n'était pas valorisé, il était plutôt synonyme de servitude et de douleur. Peut-on dire : « Je travaille donc je suis ? ». Dans un premier temps nous allons effectivement voir que travailler c'est être puis dans un deuxième temps nous allons voir qu'au contraire le travail peut être aliénant.

L'homme est déjà homme, le travail nous perfectionne. Dans la société actuelle l'homme est condamné à travailler, car s'il ne travaille pas il ne peut subvenir à ses besoins, et donc mourra. Tandis que l'animal s'il ne travaille pas a tout ce qui lui permet de vivre dans la nature. L'homme est donc le plus bête des animaux. Le travail est une nécessité pour l'homme car l'homme a besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, pouvoir vivre, pouvoir manger et éventuellement pour ses plaisirs ou loisirs personnels. Pour HEGEL la conscience de soi se développe en agissant sur le monde extérieur. Si l'homme ne travaille pas il ne peut agir sur le monde extérieur et ne développe donc pas sa conscience de soi. Le chômage est un non travail. Celui ci est généralement toujours aliénant. Car l'homme ne travaillant pas, n'agit pas sur la nature et donc n'est pas libre. Certains y trouvent une liberté. Mais tout homme qui se respecte et qui a un minimum de fierté ne veut pas être au chômage. HEGEL pense aussi que l'homme est libre s'il n'a pas peur de mourir. Un homme qui a peur se soumet à l'autre et devient alors son esclave. Il existe la dialectique du maître et de l'esclave. C'est à dire

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