Jean Bouin
Il est d'abord inhumé au château de Bouconville-sur-Madt ; ses cendres sont rapatriées à Marseille en 1922, et reposent depuis au cimetière Saint-Pierre.
rthur Gibassier, dit « La Gibasse », chroniqueur sportif au Petit Provençal, s'improvise entraîneur particulier13. Jean Bouin est alors l'un des précurseurs de la méthode dite naturelle d'entraînement à travers les forêts : il couvre une vingtaine de kilomètres par jour en terrain varié14. Il s'intéresse par ailleurs à tous les aspects de la course à pied : l'entraînement, l'alimentation et l'hygiène de vie, et évoquera dans son livre Comment on devient champion de course à pied paru en 1912 les trois axes de sa méthode d'entraînement : spécificité, progressivité et diversité15.
En 1906, les résultats suivent : second du challenge Ayçaguer, il remporte le championnat du littoral (cross) et termine quatrième du national de cross-country à Meudon16. Sur 5 000 mètres et en 1906 toujours, il améliore sensiblement sa meilleure performance : 16 min 38 s 216. En 1907 il est, cette fois-ci, troisième du national de cross-country (15 mètres derrière le vainqueur Jacques Keyser)16. Cette année-là et pour la première fois, la France participe au Cross des nations : il termine treizième et second français de la course à Glasgow16. Enfin, il remporte pour la première fois Nice-Monaco (course de 18 km)16. Durant la période hivernale, il apprend qu'il fera partie de