Jean de la fontaine

890 mots 4 pages
Jean de La Fontaine est universellement connu pour ses Fables. Mais il fut aussi l’auteur de Contes, de Poèmes, de Comédie, d’Epitre et de Discours, ce qui ne lui valut pas toujours que de l’admiration et des amitiés. Ecrivain, poète légèrement libertin, il accèdera au fauteuil de l’Académie Française, sa plus chère ambition à la fin de sa vie, mais il devra renier ses premiers contes et sera ainsi « en règle » avec Dieu !

Les débuts de la Fontaine

Il nait début juillet 1621 à Château Thierry, d’un père maître des Eaux et Forêts, Capitaines des Chasses et d’une mère originaire du Poitou. Débutant son éducation dans sa région en y apprenant le latin, mais pas le grec - peut être par manque d’envie, il entre à l’Oratoire de Paris à l’âge de vingt ans mais quittera cette école dix-huit mois plus tard. Pourtant, il apprécie le calme et la tranquillité de l’endroit, passe son temps à lire, malheureusement ce ne sont pas les lectures prônées par ses maîtres.
Après un malheureux mariage de complaisance en 1647 durant lequel un enfant nait en 1653, il entreprend des études de droit et obtient en 1649 un diplôme d’avocat au parlement de Paris. Héritant de la charge de maître des Eaux et Forêts à la mort de son père en 1652 (qu’il revendra en 1672), et malgré le lourd travail, Jean de La Fontaine commence à écrire. Il rencontre à Paris des anciens amis comme Maucroix, puis des nouveaux tels Furetière, les frères Tallemant de Réaux. Attiré par les écrits de Malherbe, Benserade et Voiture, il s’exerce d’abord aux vers, épîtres et ballades, puis rédige l’Eunuque en 1654, une comédie Clymène en 1659 et un poème Adonis qui lui vaudra la protection de Fouquet, surintendant des Finances. Pour le remercier, La Fontaine lui dédie « le Songe de Vaux », « l’Ode au Roi » et « l’Elégie aux Nymphes de Vaux ». Mais…Fouquet est disgracié, La Fontaine lui reste fidèle et Colbert lui marque sa haine, entrainant même celle de Louis XIV. Perdant ainsi son protecteur, il se fait

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