Jean valjean
Victor Hugo : Les Misérables
Première partie : V.H met en valeur le caractère pénible et oppressant de la marche de Jean Valjean.
Deuxième partie : un épisode néanmoins porteur d’espoir.
INTRO
Les Misérables est un roman de Victor Hugo, publié en 1862. Ancien prisonnier échappé de prison et recherché par la police, Jean Valjean va sauver un homme, Marius gravement blessé. L’extrait se déroule dans les égouts. Ainsi, bien que Victor Hugo mette en valeur le caractère pénible et oppressant de la marche de Valjean, il montre également que cet extrait est néanmoins porteur d’espoir.
Par de nombreuses expressions, Victor Hugo nous montre et nous fait ressentir la pénibilité de ce passage, lors de la fuite de Valjean par les égouts de Paris. En effet, de multiples termes insistent sur l’obscurité totale de l’endroit : les égouts sont « des oubliettes » dans une « obscurité complète », il précise «passer du jour à la nuit ». Victor Hugo multiplie des expressions de même sens, pour accentuer le brusque changement.
De plus, l’utilisation des sens est aussi très importante; pour montrer la difficulté de Valjean dans ses déplacements dans les égouts, Victor Hugo fait appel à la vue et au toucher. Le fait de passer « du plein jour à l’obscurité totale » aveugle Valjean. On peut imaginer que cet endroit souterrain dégage une odeur nauséabonde, ce qui rend la traversée encore plus difficile. L’obscurité des lieux accentue l’angoisse de la traversée. Et l’étroitesse des égouts l’oblige à « se serrer contre le mur pour ne pas avoir les pieds dans l’eau » il tâtonne les murs pour avancer. Au fur et à mesure de son avancée dans les égouts, sa vue s’accommode à l’obscurité, mais il est désorienté et ne sait où il va. Il se guide grâce au murs.
Il y a une allusion au passé de Valjean : « il redevint aveugle » . Nous savons qu’il était un ancien prisonnier, et les prisons sont sombres. Il a déjà connu l’obscurité des cachots.
Jean Valjean