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Médée : fin d'un amour, incompréhension, révolte, envie de se venger/ tragique
EXPLICATION :
Dans l'exposition (permière scène de théâtre : intrigue)
Médée, monologue* et continue après le texte. émetteur : Médée récepteur : Médée + d'autres récepteurs comme s'ils étaient là (but de corneille).
I. Le monologue produit une tension dramatique intense.
II. Une rage démesurée qui terrifie.
I. Le monologue produit une tension dramatique intense.
1. Grâce à la construction du texte.
25 vers – 2 phrases amples > beaucoup de ponctuation [!;?] > rythmé, tonique, dynamique, syncopé.
Pas de subordination dans deux phrases alors que jusqu'au XVIIIème : on utilise la subordination à l’écrit.
Corneille retire les liaisons de certaines expressions. Abscence de liaisons = asyndète.
Ex : « accablé de frayeur de misère d'ennui » (vers 8)
Corneille alterne les rythmes de la phrase. Malgré la ponctuation, il y a du rythme = longueur des propositions entre 2 ponctuations répétition de sons (allitérations* & assonnances*) répétition (anaphore*)
Ex : (vers 1 à 12) « allitérations en [p-t] : consonnes occlusives, explosives, son qui explose. (vers 1 à 18) « allitérations en [r] : imiter le grondement d'un animal.
Corneille utilise à la fois la ponctuation et les sonorités pour mimer la colère de l'héroïne.
2. Grâce à la projection virtuelle
Médée est seule sur scène et se projette dans un avenir où elle PUNIE JASON.
Projection dans le temps qui n'existe pas encore car utilisation :
- du futur
- conditionnel (l.3)
- subjonctif « qu'il fasse lache...chaque princes » (vers 5)
- impératif « apportez-moi » (vers 1)
Avec tout ces modes verbaux qui projettent le spectateur vers des actions à venir que cet effet de retardement. Menace du dernier vers : « tu t'abuses, Jason, je suis encore moi-même ». Cette annonce donc déjà dès la quatrième scène la fin de la tragédie. C'est une tragédie de