Juillet ou le tragique de la vie quotidienneTous droits réservés © Les Publications Québec français, 1997 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.
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Le lecteur participe, avec Simon et Catherine réfugiés dans la cuisine, aux premiers préparatifs de la fête. C'est déjà la montée du désir et de l'amour des deux êtres qui meurent d'envie l'un pour l'autre. Si Catherine
« ne supporte plus cet amour muet qui se crée en silence » (p. 47), Simon « se trouve lâche » (p. 47). C'est au chapi­ tre 16 que survient la terrible dispute entre David et Catherine qui se termine par un geste violent de la part du mari obsédé par son impuissance à satisfaire son épouse . Véri table d é m e n t , il l'agresse physiquement, se ruant sur elle et lui « donnant des coups de …afficher plus de contenu…

29).
David se considère comme un être veule, un « pas de couille » (p. 55), alors que son père le perçoit comme un
« sous-homme » (p. 88).
Simon. Mari de Charlotte et père de
David, Simon a jadis été un chirurgien de grande renommée, mais est devenu, depuis dix ans, bioéthicien (p. 42). Âgé de 63 ans (p. 15), il est sûr de lui, char­ meur, troublant et merveilleux, aux yeux de Catherine qui l'aime et qu'il rêve de posséder : « Il lui ferait l'amour jusqu'à en perdre la notion de son entité, jus­ qu'à se perdre et à couler corps et biens au fond de sa chair dorée et pleine, jus­ qu'à la déliquescence de son être »
(p. 76). Aux yeux de David, son fils qu'il déteste, parce que trop faible, c'est