Robert Soulières : un cadavre de classeTous droits réservés © Les Publications Québec français, 2003 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.
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Là où le romancier in­ nove, c'est lorsqu'il nous convie à partager son espace : dans le chapitre 10, il a rédigé un sondage et nous demande de déterminer le coupable : ensuite, il évoque les 13 règles du roman policier puis, ce qu'il ne faut sur­ tout pas faire comme auteur si on ne veut pas montrer son manque d'originalité.
La structure
La quatrième de couverture donne le ton du roman « Achetez ce roman tout de suite, ne payez rien avant d'être rendu à la caisse et ne le lisez que l'année prochaine !
1 000 pages ! ».
À l'intérieur des 14 chapitres, nous re­ trouvons toutes sortes d'informations :
- des blancs pouvant être complétés pat le lecteur ;
- des dessins ;
- des extraits d'article de journal ;
- des renvois de bas de page …afficher plus de contenu…

452).
Bien entendu, la pagination respecte l'idée de l'auteur (« ce roman complète­ ment ahurissant de 1 000 pages ! »). En réalité, le livre comporte approximative­ ment 150 pages.
Les personnages
On retrouve Alfred Choquette, le pro­ fesseur, dont on apprendra la mort au début du deuxième chapitre, ses 32 élèves (qui sont tous présentés et brièvement décrits), l'ins­ pecteur et sa collègue Elisabeth Chamber­ land. Mentionnons aussi « le célèbre pathologiste Heinz » qui soumet un rapport plutôt hilarant à propos de la victime
(p. 330).
Les thèmes principaux
L'humour. Le plaisir que prend Robert
Soulières à raconter cette intrigue d'une fa­ çon très personnelle. Exemple : Le chapi­ tre 3 relate l'assassinat selon divers points