Jules ferry
Des références à la justice sociale, à la liberté de conscience et à la laïcité le classent alors parmi les opposants au Second Empire et lui permettent d’accéder à la notoriété. Jules Ferry est reçu à présent dans les salons parisiens, dans celui d'Émile Ollivier notamment. Il collabore au Courrier de Paris, à La Presse d'Émile de Girardin ou à La Revue des Deux Mondes, livrant des articles sur la politique industrielle et économique. Jules Ferry fait paraître le 3 août 1861 un Manuel électoral, suivi de La Lutte électorale de 1863. Dans ce dernier pamphlet, il s’élève contre la pratique des candidatures officielles aux élections législatives, celles-ci faussant selon lui le jeu électoral. Traduit en justice et condamné, Jules Ferry récidive quelques années plus tard dans sa dénonciation des tares du régime impérial. En 1868, il rédige pour le journal Le Temps une série d'articles sur Les Comptes fantastiques d'Haussmann, dénonçant avec