Juste valeur et cout historique
Après avoir étudié les 2 concepts de comptabilité respectivement le cout historique et la juste valeur, nous pouvons observer qu’il existe une différence majeure entre les 2 systèmes. A savoir que le régime du cout historique repose sur les prix de transactions fixé un jour dans le passé, et que la non comptabilisation des évolutions du prix, comme l’inflation par exemple font qu’elles ne reflètent la valeur réelle de l’actif.
La norme IAS 40 s’adresse aux immeubles de placement (biens détenus pour en retirer les loyers, pour valoriser le capital ou les deux). Cela offre la faculté aux entreprises de comptabiliser leurs actifs à la juste valeur avec pour principale conséquence la comptabilisation en compte de résultat des variations de valeur.
Pour les entreprises qui retiennent le coût historique avec amortissement car ce n’est pas forcément obligatoire selon la norme. Il doit obligatoirement figurer en annexe l’information relative à la juste valeur des biens. Avec un régime au coût historique, les entreprises qui ont une vision de court terme préfèrent vendre des actifs dont la valeur s’est récemment appréciée, puisqu’étant comptabilisés au coût historique, ils sont sous-valorisés. Si les valeurs s’apprécient cela conduit à des ventes inefficientes si on utilise le cout historique.
Il est possible de remédier à cette inefficience en instaurant les valorisations en juste valeur, mais cette solution n’est pas très précise elle non plus. Tout dépend des marchés dans lequel on se situe, il peut y avoir un manque de liquidité sur certains secteurs ce qui induit une autre source d’inefficience.
Avec la comptabilisation en juste valeur, la valeur de mes actifs dépend du prix auquel d’autres entreprises ont réussi à vendre les leurs. Les ventes des autres entreprises influent négativement sur les actifs mais plus particulièrement sur ceux qui ont choisi de conserver l’actif.
Anticipant cette