Justice humaine (voltaire)
I. LA NOTION DE JUSTE EST UNIVERSELLE ET ANTHROPOLOGIQUE
[Elle ne dépend pas des conventions, ni des institutions… Comment aborder cette indépendance en trois points ?]
A) L'indépendance vis-à-vis de la loi
B) L'indépendance vis-à-vis du contrat ou du pacte social
C) L'indépendance vis-à-vis de la religion
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II. LA NOTION DE JUSTE PEUT NE PAS CORRESPONDRE PARFAITEMENT AVEC LA JUSTICE SOCIALE OU RELIGIEUSE
A) Critique de l'universalité de la justice
B) La notion de juste est vague et mal définie
C) On peut savoir où est son devoir mais il est dicté par l'éducation ou la croyance religieuse
III. L'UNIVERSALITÉ DU SENS DE LA JUSTICE EST UN LEURRE
A) Le sens de la justice ne correspond pas forcément à la loi
B) L'immédiateté et l'universalité du sens de la justice est un effet de simplification
C) Il y aurait des prénotions de juste et d'injuste qui relèveraient de mécanismes remontant à la petite enfance.
INTRODUCTION
Face à certains crimes odieux, tout le monde semble réagir de manière unanime et condamner d'une même voix l'injustice ; inversement, tout le monde semble savoir ce qui est juste, de manière intuitive. La justice ne serait donc pas purement relative ni contractuelle. Aussi Voltaire écrit-il dans Le philosophe ignorant : « La notion de quelque chose de juste me semble si naturelle, si universellement acquise par tous les hommes, qu'elle est indépendante de toute loi, de tout pacte, de toute religion. » Ainsi, la notion de juste, entre sentiment du juste et intuition antérieure à la connaissance rationnelle ou aux croyances religieuses, existerait en chaque homme, garantissant ainsi un fondement anthropologique et éthique à la justice humaine. Mais qu'en est-il de cette « notion »,