Plusieurs sciences répondent à des questions de façon claire et précise; pour une question, il y a une seule bonne réponse. Ce sont des sciences pratiques pour ceux qui l’étudient, mais aussi pour n’importe quel autre être humain qui n’aurait pas forcément étudié cette matière. Par exemple, si on prend la physique : quelqu’un qui a étudié cette matière nous dirait que les objets ne flotte pas dans l’atmosphère à cause de la gravité terrestre et que la vitesse de l’accélération gravitationnelle est de 9.8 m/s2, ce qui fait qu’une plume et un crayon qui tomberait du même point de départ, tomberont à la même vitesse. Tandis qu’une personne quelconque qui n’aurait pas étudié la physique dira tout simplement que les objets tombent à cause de la gravité terrestre. La philosophie par contre, ne peut donner une réponse claire et précise à des questionnements tel que : Qu’est-ce que le bien? Qu’est-ce que le mal? Y a-t-il une vie après la mort? Et bien plus encore. Il faudra s’attarder sur ces questionnements en cherchant à répondre du mieux possible, pour finalement parvenir à une réponse qui parait plausible. Cependant, les réponses à ces questionnements peuvent diverger d’une personne à l’autre. Il n’y a donc aucune bonne réponse. La philosophie sera pratique pour la personne qui voudra approfondir ses connaissances en acceptant de se questionner et de trouver la meilleure réponse selon lui, mais pas pour une autre personne qui ne ressent pas le besoin de le faire.

1ère raison : Les questions pour lesquelles il y a une réponse juste et claire ne font plus parties du domaine de la philosophie : «Ainsi dans une large mesure, le caractère incertain de la philosophie est plus apparent que réel; les questions auxquelles il est déjà possible de répondre d’une façon précise se rangent dans les sciences; seules, celles qui, dans l’état actuel des connaissances, ne peuvent être résolues de façon catégorique, demeurent et forment un résidu qui a nom philosophie»
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