Jéronimus
Triptyque, format habituel. On peint sur bois, c’est la tradition.
Polyptyque, tradition iconographique. Ses œuvres sont en partie au Prado, Madrid.
La charrette de foin
Création Adam et Eve (origine de l’humanité)
Panneau centrale : charrette de foin (histoire de l’humanité/temps présent).
Volet de droite : évoque l’enfer (fin de l’humanité)
Pas de repère espace/temps, de vraisemblance comme à la Renaissance.
Enfer, idée du brasier, ville détruite (langage fantastique de Bosh composé d’êtres hybrides, animaux/ monstruosité de l’enfer.
Le panneau central montre plus le génie de Bosch : chariot couvert d’une belle meule de foin.
Hommes et femmes ont l’air d’être pris de folie. Le Mal conduit la charrette de foin. Sur la Meule, un couple, un être monstrueux.
Couple enlacé = luxure (plaisir de la chair)
2 personnages chantant = luxure (plaisir/oisiveté). Promiscuité (cf jambes).
Démon musicien.
En opposition à l’Ange qui en appelle à Dieu. Chouette (grec=philosophie, voir la nuit, au-delà du visible). Ici, la chouette évoque la sorcellerie. Il faut retenir cette seconde lecture.
Cruche renversée : symbole de sabbat. (renverser les pots pour faire fuir les démons chez les juifs).
Au sommet de la meule, le vice, la concupiscence, la luxure de l’humanité.
A cheval, les autorités : le roi, le pape, les princes.
Deux hommes se battent pour récupérer les richesses (le foin).
Les richesses tirées par le Mal, des hommes sans pouvoir, des autorités qui tirent profit, les gestionnaires de l’Eglise (cf le moine et ses nones) évoquent la noirceur de la société.
Les conditions dans lesquelles travaillait Bosch : il ne recevait aucune commande d’Eglise.
Uniquement des