Kant la lumneuse
LES INTENTIONS
- Le problème : Pourquoi la Métaphysique (qui traite de l'existence de Dieu, de l'immortalité de l'âme, de la liberté de l'homme dans le monde, etc.) ne présente-t-elle pas le même degré de certitude que la Logique, les Mathématiques ou la Physique ?
- La critique : examen qui a pour fin de distinguer ce que la raison peut faire et ce qu'elle est incapable de faire.
- de la raison pure : parce que l'intention de Kant est seulement de se prononcer sur la valeur des connaissances purement rationnelles comme doivent être celles de la Métaphysique (raison spéculative).
- de la raison pratique : raison considérée comme principe de nos actions.
- du jugement : raison considérée comme la source de nos jugements esthétiques et téléologiques.
LA REVOLUTION COPERNICIENNE
- En réfléchissant sur la manière dont les Mathématiques et la Physique sont parvenues à des certitudes a priori, on découvrira les possibilités de la raison.
- a priori : ce qui est donné avant toute expérience.
- Le changement de méthode consiste à chercher à déterminer l'objet d'après les exigences de la raison au lieu de poser l'objet comme une réalité donnée devant laquelle la raison ne pourrait que s'incliner. Notre connaissance des objets dépend du sujet connaissant au moins autant que de l'objet connu.
- La révolution copernicienne, c'est la substitution dans la théorie de la connaissance d'une hypothèse idéaliste à l'hypothèse réaliste.
* Le réalisme admet qu'une réalité nous est donnée, qu'elle soit d'ordre sensible pour les empiristes, ou d'ordre intelligible pour les rationalistes, sur laquelle doit se modeler notre connaissance.
* L'idéalisme suppose, au contraire, que l'esprit intervient activement dans l'élaboration de la connaissance et que le réel est pour nous une construction. L'objet, tel que nous le connaissons, est en partie notre oeuvre et par suite nous pouvons connaître a priori de tout objet les caractères