Kant
Kant tient à faire passer une notion qui est l’unicité de la religion. Nous utiliserons Bergson, Rousseau et Feuerbach pour critiquer la thèse de l’auteur.
Tout d’abord Kant parle d’une religion qui n’est pas ancrée dans la conscience. Bergson appelle cette forme de religion la religion statique. L’auteur dit « Quant la religion ne se joint pas à la conscience morale elle est aussi sans effet » (l12). Or la thèse est dérangeante car la religion statique permet de s’organiser socialement dans la réalité et d’envisager une vie après la mort pour se rassurer. Il n’est pas possible de la réfuter comme le fait Kant.
Ensuite Kant aborde une forme de religion qui est celle qui n’est pas pratiquée. Elle est appelée religion dynamique par Bergson. Celui- ci pense que la religion dynamique est la religion de la vie, celle qui est intérieure à l’homme. Il pense aussi qu’elle est celle des mystiques et qu’elle transporte l’âme sous un tout autre plan que celui de la religion statique ; celui de l’amour de Dieu. Elle se propage par attirance amoureuse. L’auteur en parle en disant que ceux qui pensent « servir dieu en le louant » (l14) sont dans le faux. Cette thèse est irrecevable car la religion dynamique est celle de l’amour et de la mystique. Elle permet d’avoir confiance en soi et en Dieu, qui est représentée comme une présence et une illumination par l’âme mystique du croyant.
Il faut une liberté de choisir la forme de religion a laquelle on veut croire. Ce choix est personnel. Il n’existe pas une unique forme de théologie mais une infinité ; autant qu’il y a de croyants dans le monde.
Rousseau dit que la seule religion est la religion naturelle soit un ensemble de croyance et de sentiment amoureux qui naitrait de l’esprit sans qu’il y soit d’éducation religieuse. Il appelle cette croyance le théisme. Les