Kookai et la gestion de sa page facebook
1. Synthèse des faits
Le 9 avril 2011, Nadine Morano, ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle fait des courses au Printemps-Nancy en présence de sa fille et d’un garde du corps. A la vue de ce dernier, un employé du stand KOOKAÏ plaisante qu’il pourrait le mettre à terre. Puis la responsable du stand, Albane, rétorque « il faudrait d'abord casser la gueule à Mme Morano ». Seulement, elle n’avait pas vu la ministre qui se tenait juste derrière elle à ce moment là. Celle-ci ayant entendu les propos d’Albane s’énerve et lui répond « Allez-y si vous voulez me casser la gueule, je vous en prie, je suis là ». Gênée, Albane s’est excusée à plusieurs reprises pour sa blague de mauvais goût mais Nadine Morano ne voulait rien entendre.
Elle a donc rencontré le directeur adjoint du grand magasin afin de lui expliquer la situation et la vendeuse a été priée quitter son lieu de travail pour que la ministre finisse ses courses.
Le 11 avril, la direction de KOOKAÏ contacte Albane pour lui annoncer qu’elle est mise à pied et qu’ils comptent la changer de point de vente. Quelques jours plus tard, elle reçoit un courrier lui annonçant qu’elle est convoquée au siège de la marque, à Paris.
Le 21 avril, jour de sa convocation, la société lui annonce que sa faute est inadmissible et considérée comme grave, et qu’elle va être licenciée pour ce motif.
Le 27 avril 2011, elle reçoit sa lettre de licenciement (Cf. diapositive suivante).
2. Réaction de la marque
Fin mai, le premier commentaire concernant cette affaire est posté sur la page Facebook de KOOKAÏ. S’en suivront des centaines, mais nombre d’entre eux seront supprimés par le Community Manager de la marque.
KOOKAÏ ne daigne répondre aux interrogations des nombreux internautes sur leur page. Au lieu de cela, la marque fait l’autruche et ignore totalement le mouvement d’indignation de la part de ses fans.
Le 1er juin, KOOKAÏ publie un «