Rebecca
Je présente et je situe l’œuvre :
La Ligne générale ou L'Ancien et le nouveau est un film soviétique, réalisé par Sergueï Eisenstein en 1929, avec Marfa Lapkina, M. Ivanin, Vasili Buzenkov. La ligne générale est une œuvre paisible, presque idyllique, baignant dans une blancheur innocente. Eisenstein sacralise le quotidien et invente un mythe collectif.
Je décris l’œuvre :
C’est l’histoire d’une petite paysanne autour de laquelle s’organise une coopérative laitière. Elle doit lutter contre l'incrédulité, la peur, la prudence et les moqueries des paysans. La naissance d’un monde nouveau, le kolkhoze, contre un ordre ancien, les koulaks : la voie du sovkhoze. Sincèrement de propagande, ce chef-d’œuvre méconnu d’Eisenstein n’en demeure pas moins une véritable ode au monde paysan et à sa transformation. Le film a pour objectif de montrer les bienfaits de la collectivisation dans les campagnes russes entreprises par les communistes. C’est donc un film de propagande.
Je distingue l’intérêt historique et artistique :
L’œuvre vise à montrer les bienfaits du kolkhoze à une paysannerie russe arriérée. Dans l'extrait choisi il montre aussi la toute-puissance du parti communiste le côté totalitaire du parti. Cette œuvre fait la propagande de la révolution en URSS. L’enjeu propagandiste du film est nettement affirmé : il s’agit de convaincre une population agricole des bienfaits de la collectivisation. Ainsi, tout en mettant en évidence l’absurdité de la propriété privée en montrant les conséquences ruineuses de la parcellisation des terres, Eisenstein va exalter l’intérêt de la collectivisation comme facteur d’amélioration des conditions de vie et de travail.