L'étranger, Camus
Quand Meursault retourne se promener sur la plage, la dernière chose qu’il avait en tête était l’arabe, il voulait simplement aller se reposer à l’ombre, près de la source qu’il avait aperçue un peu plus tôt. Quand il aperçoit l’arabe, il est surpris, il écrit : Je pensais à la source fraîche derrière le rocher. J’avais envie de retrouver le murmure de son eau, envie de fuir le soleil, l’effort et les pleurs de femme, envie enfin de retrouver l’ombre et son repos. Mais quand j’ai été plus près, j’ai vu quel le type de Raymond était revenu. Il était seul. Il reposait sur le dos, les, mais sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, …afficher plus de contenu…
Il avait le fusil dans les mains, mais son intention n’était pas de tuer, Meursault le raconte comme tel : Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le