L'étranger, albert camus, meursault
Lui, reste passif et se pliera à ses exigences, comme il le souligne d’ailleurs : « je me contentais de dire oui ». Mais ce n’est pas par galanterie ou timidité ! c’est parce que cette hypothèse-là ou son contraire (ne pas se marier) lui sont égales. Même savoir s’il aime Marie ou pas lui est indifférent ! Il n’en est même pas sûr : …afficher plus de contenu…
Il aime juste être précis, comme on a vu. Si Marie lui demande s’il l’aime, il lui dit la vérité (« sans doute » que non). Si elle se pose des questions à elle-même, il la laisse réfléchir en silence, vu qu’il ne peut pas répondre à sa place : « je ne pouvais rien savoir sur ce point ». Bref, il la respecte. Mieux, il tente réellement de lui faire plaisir, puisque, pour lui, se marier ou pas lui étant égal, il accepte pourtant pour la troisième fois de faire comme elle le désire : « nous le ferions dès qu’elle le voudrait ». Si ses réponses sont blessantes, ce n’est que par honnêteté et respect de l’autre. Là encore, il est étranger aux codes de la sociétéqui préfèrent que l’on mente pour ne pas blesser quelqu’un. Le proverbe populaire l’affirme : « Toute vérité n’est pas bonne à