la bataille de verdun
Le 21 février 1916, une grande bataille débute à Verdun, dans le nord-est de la France, par une offensive allemande. Cette bataille historique dure 300 jours, sans aucun vainqueur. Début 1916 les allemands lancent une offensive à Verdun, croyant sortir victorieux de cette bataille. Mais les français ont un atout que les allemands n’ont pas : La « Voie sacrée », route leur assurant un ravitaillement durant la bataille (environ 3900 camions, par jour, roulent vers les soldats français). Dès le premier jour deux millions d’obus sont tirés, preuve de la violence unique de cette bataille. Dans les cinq premiers jours, 9600 soldats sont tués ou ont disparu. Les soldats se refugient dans des tranchées, seules protection dont ils peuvent bénéficier. Le 28 février les soldats allemands montent au front, ils progressent mais ne parviennent pas à passer la Meuse, sorte de frontière naturelle entre les deux camps. Le 12 juillet un autre front est mené, toujours par les allemands, qui se rapprochent de plus en plus de la capitale. Malgré les bilans catastrophiques, les français lancent une contre-offensive le 18 décembre, durant laquelle ils reprennent leur territoire. Cette bataille est la plus marquante de la Grande Guerre, de par sa violence et son grand nombre de pertes. Les soldats, premiers au cœur de l’action, en souffrent terriblement. Les conditions de vie dans les tranchées sont affreuses car celles-ci sont envahies par les rats. Les soldats sont sales, affamés malgré les vivres qui arrivent chaque jours. A ceux qui sont morts durant les fronts s’ajoutent ceux qui meurent de faim ou de maladies. Les soldats souffrent aussi du manque de leurs proches à qui ils adressent des lettres, seul moyen disponible pour les contacter et s’éloigner du terrible quotidien de la guerre. Les ordres qui leurs sont adressés sont de tenir et de mourir pour leur patrie. Ainsi, les soldats voient leurs amis, leurs frères tomber au combat ou en sortir défigurés,