La beauté du monstre dans les romans médiévaux
« La beauté du monstre dans les romans médiévaux: de la peau de dragon à l’Incarnation du
Christ » de Christine Ferlampin-Acher
BRUNETTO Manon
Bac 3 LLFR
17/12/2014
Histoire approfondie de la littérature française du Moyen Âge
BRUNETTO Manon
Bac 3 LLFR
Histoire approfondie de la littérature française du Moyen Âge
Le 17 décembre 2014
L’article au centre de ce travail s’intitule « La beauté du monstre dans les romans médiévaux : de la peau de dragon à l’Incarnation du Christ » de Christine Ferlampin-Acher1.
Dans celui-ci, nous avons pu observer que, selon l’auteure, la peau est vue comme un critère permettant de distinguer les monstres repoussants des monstres séduisants. Et c’est sur base de ce critère dermatologique que l’article nous montre l’évolution de la représentation des monstres dans les romans médiévaux. L’auteure prend pour point de départ les fictions en vers des XIIe et XIIIe siècles avec des monstres représentés comme des êtres composites (formés par adjonction d’éléments divers ou par hybridation), et pour point d’arrivée les fictions en prose de la fin du Moyen Âge (XVe siècle) avec des monstres « immatériels, hurlants ou invisibles, ou tout au moins cachés (…)2 » (sous le modèle de l’esprit diabolique). L’auteure s’attarde d’abord sur les créatures composites qui sont considérées comme laides car en opposition avec les canons de beauté de l’époque (ce type d’opposition correspondant à une opposition morale).
Mais, au XIIIe siècle, un renouvellement s’opère au même moment que le passage du vers à la prose : la forme du monstre devient difficilement observable et intervient alors le thème de la métamorphose. Néanmoins, si la représentation des monstres évolue, ces derniers restent liés par leur problème dermatologique. L’article s’attarde ensuite sur les différentes méthodes qui permettent de se débarrasser des monstres : la mise en pièces du monstre pour celui qui présente des membres surnuméraires et le dépeçage de