La beauté

568 mots 3 pages
Depuis l'antiquité les philosophes s'accordent pour penser que tout ce qui existe possède une identité, une apparence, une réalité, et que celle-ci est soumise nécessairement au concept du beau. Tout être peut être qualifié de beau ou de laid avec toutes les nuances intermédiaires possibles.

Le philosophe Karl Jaspers, qui après la seconde guerre mondiale tenta, en tant que psychiatre, de trouver un sens à cette atrocité que fut la guerre, fut également amené à réfléchir sur le concept du beau. Selon lui, le beau s’applique en fait sur deux dualités différentes : celle être primaire (matière morte) contre être complexe (individu), puis sur la dualité naturelle du fond contre la forme.

- Pour la première dualité, on peut résumer en disant, simplement, que le beau des êtres simples (décors, paysages) s’appelle l’ambiance, l’atmosphère qu’ils dégagent. Quant à la beauté d’un être complexe comme par exemple un être humain, elle se nomme sa personnalité. Un individu contrairement à un décor inerte est un générateur autonome de sens, il génère sa propre ambiance, et on la nomme en effet la personnalité. Cette personnalité est le charme, la saveur de la personne. Il s’agit presque de sa façon d’être, de sa logique d’existence.

- Quant à la seconde dualité sur laquelle peut s’appliquer le concept du beau, Jaspers dit qu'il s’agit de la dualité du fond et de la forme. Le beau du fond, c’est-à-dire de l’essence de l’être touche à la saveur et il s’agit de celle décrite à l’instant et dans laquelle pouvait s’inscrire la première dualité être simple contre être complexe. La saveur est donc, pour Jaspers, le mot clé pour décrire le fond d’un être, et cette saveur est forcément soumise au beau. Quant à la beauté de la forme, simplement, il s’agit de l’esthétisme. Un objet peut être esthétique par son apparence, donc par sa forme.

En revanche, en ce qui concerne la douleur et du plaisir, s'agissant de sensations les philosophes s'accordent pour considérer qu'elles ne

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