La bête humaine (niveau moyen)
Emile Zola, né à Paris d’un père d’origine italienne et d’une mère française, est un romancier français. Il vécut une grande partie de sa jeunesse à Aix-en-Provence, acheva ses études secondaires à Paris et, de 1862 à1866, fut employé à la librairie Hachette au service des relations avec la presse. En 1867 sa préface de Thérèse Raquin est un véritable manifeste du naturalisme, qu’il définira plus complètement par la suite, particulièrement dans le Roman expérimental (1880). Enquêtant sur le terrain et s’appuyant des théories scientifiques (par exemple les lois de l’hérédité) pour imaginer et expliquer le comportement de ses personnages, il entreprit en 1869 la rédaction du premier des 20 romans qui composent la série des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, « représentant le débordement des appétits et le soulèvement de notre âge qui se rue aux jouissances » , notamment : la Fortune des Rougon (1871), la Faute de l’abbé Mouret (1875), l’Assommoir (1877), Une page d’amour (1878), Nana (1880), Pot-Bouille (1882), Au Bonheur des Dames (1883), Germinal (1885), l’œuvre (1886), la Terre (1887), le Rêve (1888), la Bête humaine (1890), la Débâcle (1892), le Docteur Pascal (1893). Chez Zola, auquel ses contemporains reprochèrent une forme peut « académique », voire ordurière, ainsi que ses tendance socialisantes, l’observation réaliste du milieu sociale se double d’une vision épique symbolique, qui évoque le conflit entre les formes génératrices de vie et de mort. Zola fut violemment attaqué par les nationalistes lorsqu’il dénonça avec véhémence les irrégularités du procès de Dreyfus (« J’accuse », article publié dans l’Aurore du 13 janvier 1898 . Sa mort par asphyxie, trois ans après son retour d’exil (1899), est peut-être d’origine criminelle.
Autres œuvres : Trois villes (Lourdes, 1894 ; Rome, 1896 ; Paris, 1897) ; Les Quatres Evangiles (Fécondité, 1899 ; Travail,1901 ;Vérité