La canicule de l
2. Quelle peut être l’influence du vieillissement de la population sur la politique de santé publique ?
3. Avez-vous des souvenirs de la canicule de 2003 ?
4. Connaissez-vous d’autres grands risques sanitaires possibles ?
5. Que signifie le sigle ARS ?
6. Faut-il avoir peur du retour possible de pandémies ?
Introduction] La canicule de l’été 2003 a causé le décès d’environ 15 000 personnes âgées ou fragilisées. Face à l’impuissance ressentie cette année-là, un « plan canicule » a été instauré. Il est actif depuis l’été 2005 et regroupe une série de mesures destinées à prévenir et à lutter contre les conséquences sanitaires d’une forte chaleur. Différents niveaux de vigilance permettent de déclencher les actions adaptées à l’évolution de la situation.
[Développement] Le niveau 1 du plan canicule consiste en une veille saisonnière pour la période de chaleur, de début juin à fin août : les actions prévues regroupent une information quotidienne de la population par des spots sur les différents médias, la mise en place d’un centre d’écoute téléphonique d’information et de conseils sur les conduites à tenir ; les recommandations sont mises à jour pour les personnels accueillant ou accompagnant des personnes âgées ou handicapées.
Le niveau 2 est un « pré-état »d’alerte en fonction des prévisions météorologiques à trois jours. Les centres opérationnels départementaux coordonnent les échanges d’informations et mobilisent les acteurs ayant en charge la protection des personnes fragiles.
Le niveau 3 est activé dès la première vague de chaleur : des messages d’alerte sont diffusés à la population et aux professionnels de la santé ; l’action des centres opérationnels départementaux est renforcée. La synthèse des données sanitaires et les bilans se fait au niveau régional. Les personnes âgées vivant à domicile sont contactées,