La carthographie des risques
Management Stratégique Programme MPACG1B/Exposé
THEME :
SUIVANT L’ENSEIGNEMENT DU :
Dr Serges SIMEN
Management Stratégique Programme MPACG1B/Exposé
Introduction
I
l est frappant de constater que, quelle que soit l’époque, de nombreux auteurs en stratégie introduisent leurs propos en présentant les changements radicaux auxquels est soumis l’environnement. L’environnement, pris ici comme donnée inamovible ou un champ de bataille dans lequel l’entreprise a peu d’influence, a connu des périodes de stabilité telles que les périodes des trente glorieuses, l’avant crise de 1929, etc. Mais, aujourd’hui, nous traversons des périodes de forte incertitude caractérisée par des variations peu prévisibles de l’environnement socioéconomique, politique, l’absence de visibilité à moyen terme, le développement accéléré des technologies, l’exigence de nouveaux marchés, etc. Le passé est donc le ciment dans lequel vont prendre naissance les différentes composantes au fur et à mesure et qui constitueront un poids pour la stratégie de l’entreprise. Pour Wright et al., la stratégie d’entreprise se définit comme étant constituée des « plans pour atteindre des résultats en rapport avec les missions et les objectifs à long terme de l’entreprise ». Autrement, la stratégie d’entreprise est un plan orienté vers le futur, mais qui devrait tenir compte de l’expérience passée de l’entreprise (Mintzberg). D’où l’existence d’une possibilité de liens entre pratiques du passé et grandes orientations à long terme de l’entreprise. Notons que l’entreprise entretient avec son passé une relation ambiguë. Le passé intéresse l’organisation comme instrument de connaissance et la séduit comme objet de représentations. Néanmoins, le passé apparaît comme un capital exploitable qu’il convient de préserver, d’enrichir et de transmettre. Il devient impératif de s’interroger sur la place du passé dans la formulation de la stratégie d’entreprise. L’enjeu est de montrer que les pratiques