La castration dans « sz » de roland barthes
1683 mots
7 pages
Durant deux années (1968 et 1969), Barthes consacre son séminaire de l’École pratique des hautes études à Sarrasine de Balzac. Ce travail sortira la rédaction du « S/Z » en 1970. « S/Z » est une oeuvre importante qui est une marque de son revirement de sa position théorique, c’est-à-dire qu’il passe du structuralisme au post-structuralisme. Dans « S/Z », Barthes fait distinquer le texte « lisible » et le texte « scriptible » en relevant le trait polyphonique d’un texte « scriptible »- par opposition au texte « lisible » qui peut être lu, mais non écrit. Barthes affirme que l'enjeu du travail littéraire, c'est de faire du lecteur un producteur du texte. Ce qu’il insiste ici, c’est la lecture plurielle d’un texte. Comme dit-il, «interpréter un texte, ce n'est pas lui donner un sens, c'est au contraire apprécier de quel pluriel il est fait. »Alors par le moyen de « lexies », Barthes donne une nouvelle lecture de Sarrasine. En autre, le thème principal dans la nouvelle de Balzac est celui de la castration. Après avoir lu un article de Jean Reboul intitulé «Sarrasine ou la castration personnifiée», Barthes décide à étudier cette nouvelle minutieusement. Dans cette article , je vais d’abord récapituler les points essentiels dans « S/Z » et ensuite mettre l’accent sur le thème de la castration.
Dans un premier temps, nous allons voir comment Barthes essayer de procurer une lecture différente de Sarrasine par le segmentation du texte en lexies. Pour en analyser, Barthes se sert de cinq codes, qui sont le code herméneutique, le code proaïrétique, le code culturel, le code sémique et le code symbolique et commente sa lecture de Sarrasine phrase par phrase. L’emploi de la notion de code dans « S/Z » contribue à libérer le texte de son auteur tout en le remplaçant par le lecteur, car il s’agit des codes du lecteur et non pas un code partagé entre un auteur et un lecteur. De ce fait, les cinqs codes aident à disséminer et à disperser le texte dans le champ de la