D’une part, avant la découverte de la chevelure, l’homme ne parait pas si fou. Tout d’abord, il est obsédé par le temps. Il est particulièrement affecté par le présent et non par le passé. «Je voulais arrêter le temps, arrêter l’heure. Mais elle va, elle va, elle me prend de seconde en seconde un peu de moi pour le néant de demain.»1. La gradation nous démontre qu’il a une obsession par rapport au temps. Selon lui, le temps lui vole sa vie en prenant son présent. Il aime mieux vivre dans le passé que dans le présent pour éviter la mort. D’autre part, l’homme se promenait en ville et vu un vieux meuble italien dans une vitrine et le trouvait très intrigant, alors il décide de l’acheter. «On le caresse de l’œil et de la main comme s’il était de chair; on revient à tout moment près de lui, on y pense toujours, où qu’on aille, quoi qu’on fasse.»2. La comparaison nous démontre qu’il porte un attention plus particulière au vieux meuble qu’une personne normale le ferait, car il compare le meuble italien à de la chair humaine. Donc, son obsession pour le temps, et son attirance bizarre pour les vieux meubles, nous démontre peu à peu qu’il est en train de perdre la raison, mais qu’il fait encore partie de la réalité.
Puis, l’homme remarque quelques choses dans le meuble qu’il lui traverse l’esprit. Il réussit finalement à ouvrir une cachette qui renfermait la chevelure. D’une part, cette chevelure lui devient indispensable. « ...j'avais aux mains et au cœur un besoin confus, singulier, continu, sensuel de tremper mes doigts dans ce ruisseau charmant de cheveux morts.»3. L'accumulation, nous démontre qu'il adore la chevelure et qu'il en devient même accro. Pourtant, une personne normale n’apprécierait pas autant des cheveux d'une personne morte, mais lui il adore ça.
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1. G. de Maupassant, La chevelure, p.67
2. G. de Maupassant, La chevelure, p.68
3. G. de Maupassant, La chevelure, p.70