La mondialisation peut-être considérée comme la diffusion rapide du libéralisme économique à l’ensemble de la planète et elle prend en compte l’intégration croissante des différentes parties du monde ainsi que leur interdépendance. Elle se traduit par une accélération des différents types d’échanges. Si aucun lieu au monde ne peut être indifférent à la mondialisation, celle-ci reste aujourd’hui inachevée et inégalitaire.

Comment la mondialisation se lis-t-elle dans l’espace géo-mondiale ?

I. Un monde de flux 1° Les flux de personnes

Selon l’ONU, le nombre d’immigrants augmente considérablement. Les pays du sud ont vu partir de plus en plus de jeunes émigrants sans emplois. Ainsi, ils contribuent à la propriété de l’économie du pays d’accueil et à celle de leur pays d’origine par les transferts financiers qu’ils y opèrent.
Les pays émetteurs sont situés : - en Asie du Sud et de l’Est - en Afrique du Nord et Subsaharienne - en Amérique Latine

Quand aux pays de la Triade, ils sont les principaux récepteurs. La fuite des « cerveaux » touche les élites professionnelles originaires du Nord, mais aussi du Sud, attiré par des Etats qui offrent des conditions de travail et de salaire plus avantageux. Pour se protéger et contrôler les flux migratoires, certains Etats comme les Etats Uni ont mis en place un dispositif de surveillance aux frontières qui doit déboucher en 2008, sur la construction d’un mur le long de la frontière mexicaine.

2° Les flux de marchandises

( Les flux de matière minérale, agricole et ceux de source d’énergie non renouvelable comme les hydrocarbures, ont augmenté fortement.
Ces flux partent essentiellement des pays du Sud vers les pays du Nord.
Les hydrocarbures représentent aujourd’hui plus de 60 % de la consommation énergétique mondiale.
( Les flux manufacturés sont la catégorie la plus dynamique et ils sont fortement