La chonson de roland
Baudelaire, L'Ennemi
Bonjour,
Je dois faire un commentaire sur Ennemi de Baudelaire (ci-dessous). Je l'ai déjà tout rédigé sauf l'ouverture de la conclusion que je ne trouve pas et j'aimerai savoir quelles améliorations je pouvais faire au niveau du contenu et de l'expression !merci à l'avance ! voici le poème:
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
— Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! voici mon commentaire: Charles Baudelaire, un des chefs fils du mouvement symboliste de la fin du XIXème siècle, est connu pour son recueil de poèmes les Fleurs du Mal. Ce dernier, privé des six pièces condamnées pour immoralité, paraît en 1861 et le titre programmatique révèle déjà les projets poétiques de Baudelaire : fondé sur un oxymore, Baudelaire y associe les Fleurs, métaphore de la beauté, au mal, autrement dit ,Baudelaire lie l’idéal poétique au mal-être et pense qu’il faut extraire le mal de la poésie pour en cultiver quelque chose de bien. Ainsi Baudelaire est –il partagé dans ce recueil, entre le spleen et l’idéal, le gouffre de la mélancolie et l’exaltation de la beauté, l’amertume et la sensualité. Dans l’un de ces poèmes, Ennemi, il évoque avec un certain sentiment d’impuissance l’effet oppressif du temps sur l’esprit du poète affamé d’inspiration. En quoi ce poème est-il fondé sur un paradoxe ? Tout d’abord, nous nous intéresserons au