la chrétienneté medievale
La puissance de l'Église est caractérisée par l'économie et la politique.
Son économie est entièrement liée à sa richesse. Tout d'abord, sa richesse provient de l'impôt que doivent payer tous les fidèles : la dîme. Cet impôt est une redevance en nature ou en argent. La dîme est par exemple un dixième des récoltes pour un paysan et un dixième des productions pour un artiste . La dîme est considérée comme un soutien à une organisation religieuse chrétienne. Les dîmes ont été adoptées avant le VIIe siècle et ont été officiellement reconnus sous le pape Adrien II, en 787. Ensuite l'Église est très riche notamment grâce à la féodalisation du clergé, ce qui permet aux abbés et aux évêques de devenir des seigneurs. En devenant des seigneurs, ils perçoivent des revenus sur leurs nombreux domaines. La simonie est aussi la causse de cette grande richesse. La simonie se sont les prêtes qui vendent des sacrements. Il exerce donc un trafic de reliques et en tire un revenu. La richesse de l'Église est aussi due aux nombreux dons des fidèles. Nous pouvons aussi considérer les dons de la noblesse (pour sauver leurs âmes) dans la richesse. On peut aussi parler de richesse matérielle pour l'Église, notamment grâce aux vastes terres qu’elle possède, qu'elle cultive ou qu'elle loue à