La citation « dieu est mort »
Cette réaction est liée aux facteurs historiques voir un Holocauste et une guerre mondiale, qui poussent les écrivains et dramaturges à remettre en question l’existence de l’homme et la raison.
De cette conviction vient l’apparition du théâtre de dérision, ce dernier bouleverse l’expression verbale du théâtre classique qui se base sur un lieu, une époque, des personnages dont la psychologie est cohérente. A l’inverse, l’anti théâtre ou théâtre de dérision rejette en bloc tous ces éléments.
C’est le cas de « En attendant Godot » c’est une pièce en deux actes écrite par Samuel BECKETT en 1952, cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement de théâtre de dérision.
En effet les personnages principaux de cet «anti théâtre » Vladimir et Estragon, sont en attente d’un certain Godot. Mais sans savoir dans quel objectif, quelle motivation, à part celle d’attendre espérer un changement.
Les personnages attendent : ce « un temps » est celui de dance, celui dans lequel les corps parlent quand le langage est un langage qui ne raconte pas, un langage qui montre le vide le non sens la dérision : pas de progression d’intrigue on trouve un principe de discontinuité (coq à l’âne).
Cette existence de la dérision s’explique comme suite :
« Ne croyant ni à dieu, ni à l’homme, se sentant prisonnier d’une condition humaine inexplicable et dépourvue de sens ne voulant pas sombrer dans la folie », cette même dérision consiste à trouver en ridicule pour l’exorciser un sujet grave.
Ici c’est la condition humaine qui est tournée en dérision.
Les deux personnages Vladimir et Estragon sont victimes de leur propre condition, la