Le besoin de commémoration

966 mots 4 pages
Le 26 aout 1944 est un grand jour pour la France, le général De Gaulle descendait à pied les Champs-Elysées. Raison : la libération de la France.
Les commémorations sont l’hommage du passé au présent. Grâce à eux, les individus ce souviennent des faits, des évènements marquant de tous un pays et donc se souviennent de l’histoire. La commémoration est l’objet du souvenir même si celle-ci a tendance à être instrumentalisée à certaines fins. C’est pourquoi on peut se demander s’il y a un réel besoin de commémoration. Nous nous pencherons donc sur la nécessité ainsi que sur les ambigüités que présente celle-ci.

Le besoin de commémoration est nécessaire pour trois grandes raisons : pour rappeler ou maintenir le souvenir, pour forger une identité nationale, ainsi que pour assurer la continuité temporelle.
Tout d’abord il faut maintenir le souvenir, commémorer, célébrer les évènements de l’histoire car le risque d’oubli peut être présent, comme l’indique l’article de Philippe Raynaud, La commémoration ; illusion ou artifice ?, publié dans Le Débat, en janvier-février 1994, qui frappe en particulier les juifs français. Cet oubli peut engendrer une incapacité de se souvenir de la source d’un évènement, exemple avec des massacres ordonnés par les nazis dans l’article de Primo Lévi, La Mémoire de l’offense. La volonté de se souvenir est manifestée très tôt, voir même par les acteurs principaux eux-mêmes. Les combattants de la 1ère Guerre Mondiale éprouvaient déjà ce besoin d’exprimer ce qu’ils ressentaient grâce à l’article explicatif de Philippe Raynaud et ce besoin a été maintenue par les résistants à l’heure actuelle selon l’article du 20ème de Michel Guerrin, Joyeux désordre sur les Champs-Elysées, parut dans Le Monde ainsi que dans celui de Thomas Ferenczi, Les jeux ambigus de la mémoire aussi parut dans Le Monde, avec les historiens. Ces commémorations sont particulièrement destinées aux jeunes générations auxquelles il faut transmettre le souvenir, comme

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