La comidie pour faire a rire le public
Ensuite, dans une comédie, l’auteur ne se contente pas seulement d’une situation amusante, il amplifie le comique en imposant à ses personnages des gestes, des mimiques, des actions qui les rendent encore plus drôles. L’aggravation et les retournements de situation, les rebondissements inattendus, les rencontres imprévues, toutes ces intrigues exagérées font rire ainsi que le comique de geste (des conduites incohérentes), les grimaces et les chutes grotesques. En effet, dans Les Fourberies de Scapin, les coups de bâtons donnés par Scapin à son maître caché dans un sac, durant la scène 2 de l’acte III, provoquent le rire général. Ici les rôles sont inversés ; au lieu que le maître bat son valet, c’est le valet qui roue son maître de coups par traîtrise et ceci déclenche le rire des spectateurs. Aussi, dans la scène 2 de l’acte I de L’école des Femmes de Molière également, le valet et la servante d’Arnolphe mènent une dispute. Le valet, très énervé envers la servante, veut lui donner une gifle mais par accident cette gifle touche Arnolphe ; un comique de geste est utilisé pour faire rire le public. En outre, dans L’importance d’être constant d’Oscar Wilde, les didascalies soulignent le fait que devant les